samedi 9 février 2013

Julie DAWID et la Cité Radieuse à Marseille.



Julie DAWID est une artiste dont j'apprécie le travail et prends plaisir à vouloir faire partager mon engouement. Dans un contexte art contemporain (parfois) "orienté", Julie peine à trouver ses marques, et c'est regrettable. L'image m'important plus que la critique, je n'irai pas plus loin!
Julie Dawid dans son atelier à Marseille
Notre rencontre remonte à l'exposition "Traits... confidentiels" qui avait inauguré en 2008 à ARTEUM,  l'idée d'une biennale du dessin.
Alors qu'elle obtenait l'année précédente, son diplôme DNSEP à l’École de B.A. de Marseille,  Julie présentait  des dessins aux dimensions impressionnantes (350 x 550 cm), faits d'assemblage de multiples feuilles A3. Une exubérance rafraichissante, détonante et bien sûr étonnante! Par la suite , j'ai regretté qu'elle n'obtienne pas le Prix Mourlot lors de deux expositions à la galerie de l'EBA de Marseille. Bien trop souvent l'originalité, la spontanéité ne plaisent pas au profit d’œuvre plus conventionnelles voire "institutionnelles".
Par chance, nous avons garder le contact. 
Meubles de rangements: Works in progress
Aujourd'hui Julie est tout aussi "radieuse", sereine. Elle expose ses œuvres récentes à la Cité radieuse de l'architecte Le Corbusier. dont l'accés est fort bien indiqué sur le Bd Michelet à Marseille. Le monument est classé et une équipe d'architecte s'attache à ce qu'il ne prennet plus feu!

Le hall d'accueil, vaste espace au murs de béton brut, est investi par un grand dessin avec rehaut d'acrylique,  puis trois grands formats de papiers "découpés" dont on comprendra  qu'ils prennent place bientôt dans le PAP'er ART project, initiée par GUDGI,  labellisé par MP 2013,  en mai prochain à l’Hôtel Estienne de Saint Jean à Aix et en septembre /octobre 2013 à ARTEUM musée d'art contemporain. Le rapport de son œuvre avec ce que l'on appelle du terme savant de "canivets" pour la première et la liberté affichée -qui n'a donc rien à voir avec le côté "bondieuseries" généralement appliqué à ce type de travaux sur papier - pour la seconde correspondent bien à cette programmation future. Cinq autres sous verre de  formats (60 x60 cm) plus classiques dans leur présentation mais aussi plus précieux et finement découpés occupent le mur face à la loge de l'accueil. Ne  manquez d'y porter toute votre attention.
Deux œuvres dans son atelier
Œuvre récente
Ne manquez pas aussi de vous rendre aux troisième étage(galerie commerciale) , à la librairie-galerie Imbernon, où Julie expose des carnets de dessins faits eux aussi à partir de papiers découpés qui se rapprochent plus du tradition propre aux pays du Nord et de l'Europe de l'Est. Un régal tout en finesse et subtilité. La librairie est par ailleurs fort bien documentée sur l'architecture contemporaine et... l’œuvre de Le Corbusier.
La boucle est bouclée dans cette double visite "architectonique". Une invitation à découvrir et/ou redécouvrir ces ensembles.

Exposition jusqu'au 17 février (la librairie Imbernon étant ouverte de 10h à 13 h et sur RDV.)

1 commentaire:

  1. Inspirations ethniques ? j'aime bien ces assemblages de textures, colorés. Un univers d'artiste à découvrir certainement pour situer et comprendre ces influences apparentes dans un contexte plus personnel.
    Merci pour cette découverte, Pierre.

    RépondreSupprimer