dimanche 11 mars 2012

AR(T)LES

de gauche à droite Clergue, Alechinsky et M. Moutashar
En ce samedi 10 mars , à 15h avait lieu au Musée Réattu, à Arles une rencontre amicale entre Pierre Alechinsky et Michèle Moutashar, conservatrice. Ils étaient entouré de la Suite des bouches du Rhône (15 dessins de 200 m de haut par 0,90 m de large qui formaient comme un écrin de part et d'autre de leurs visages et des auditeurs. Il serait trop long de retranscrire ici toute ces "belles paroles" (au vrai sens du terme) que j'ai perçu plus comme une suite d'aphorismes ou d'histoires drôles qui émaillent la vie de cet artiste qui parcours le monde avec une galerie à Paris et une autre à New York et de nombreuses expositions ici ou là , à Aix en Provence notamment, au musée Granet (merci M. Ely).
"D'un dessin à l'autre je me surprend moi-même". "Il ne peut y avoir de lassitude (dans une apparente répétition) car je perds la mémoire du premier dessin arrivé au troisième" . Bref une simplicité, un humour aussi. Serait-ce une "belgitude" qui lui confère cette jeunesse dans son travail et ses réparties, qui le rapproche -il le disait lui-même à moins que ce ne soit Lucien Clergue - de Magritte.
Clergue . Alechinsky
Serait-ce la présence amicale de Lucien Clergue qui lui aussi partage "l'eau" : "encre" pour l'un ,  "vague" pour le photographe.
Comme je suis un "fan", un "groupie" , j'ai eu plaisir à lui serrer la main chez Actes Sud où il était venu acheter quelques livres. C'est rien ? Ça peut paraitre même idiot. Mais tant pis...D'autres font bien ça avec des rockers, des chanteurs de blues, sans parler des joueurs de foot... ce qui n'est as mon cas bien sûr!

Ces dessins sont regroupés dans une exposition intitulée ACTE V : Acte final dans une pièce de théâtre, où l'intrigue trouve son dénouement. La fin d'un cycle dans l'histoire du musée qui a permis la redécouverte d'une collection sous toutes ses coutures, avant le début d'une nouvelle époque (extrait du flyers de com.) Choix pertinent d’œuvres contemporaines tant en photographies qu'en peintures qu'en sculptures
Max Charvolen  "16 rue Dieudonné" 2001
Evelyn Ortlieb 
comme si se constituait ainsi au fil des salles  une "collection personnelle" dont on ne peut que féliciter M. Moutashar de l'avoir rassemblée. Que du bonheur!
Evelyn Ortlieb  "Bache"
Brigitte Garcia Terre 1999
 (J'ouvre une parenthèse pour dire que cette jeune artiste (née en 1960)que j'avais eu la chance de connaitre  est décédée en 2002. Son travail atypique, tout en finesse et tendresse est conservé au Musée Réattu suite au dépôt qu'à fait son époux le chorégraphe Georges Apaix. Il conviendrait qu'une rétrospective exhume ce travail, à l'image de celui d'Evelyn Ortlieb dans la salle du RDC).


De plus j'ai rencontré un ami graveur: Ingo Hoffmann. Son atelier est à Boulbon. Son site est enregistré colonne de droite. C'est un excellent "maitre de stage" formé à l'école allemande, c'est tout dire et Boulbon est un petit paradis sur terre (rural et sans snobisme, convivial quoi!)  dans les bouches du Rhône pas très loin d'Arles.

Pour conclure un travail de Pierre Alechinsky... qui aurait pu s'inscrire dans la suite arlésienne qu'à présenté ARTEUM musée d'art contemporain, en novembre dernier.

ville d'arles

4 commentaires:

  1. Très content de ton reportage sur cette soirée arlésienne où tu évoques le souvenir de Brigitte Garcia, Georges Appaix a très bien choisi le lieu pertinent pour que cette oeuvre puisse continuer d'exister.

    Mais comme souvent de ma part, un commentaire avec des ambivalences, la mélancolie surgit lorsqu'on songe à la moyenne d'âge des personnes en première ligne lors de cette inauguration.... Par contre, toutes mes félicitations pour la richesse des liens que tu récapitules sur la colonne de droite de ton site : je n'ai pas tout exploré mais il y a des tas de noms d'artistes que je ne connais pas et que tu as raison de répertorier, c'est la richesse de la toile

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  2. Alain, je te remercie pour ce commentaire : ils sont si rares et d'autant appréciés.
    Pour l’œuvre de Brigitte Garcia: certes G. Appaix a fait le bon choix , mais il m'a été difficile de savoir (n'ayant pas oser poser la question à M. Moutashar) si une "exhumation" plus conséquente était prévue ou même possible à Réattu???.
    Il me plait de penser que je puisse le faire "ici ou là", ayant désormais quitté mon port d'attache de Châteauneuf-le-Rouge et sachant pertinemment que je n'ai qu'un droit "affectif" sur ce travail, ce qui est bien peu de chose en regard des autres droits.

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  3. Bonsoir a tous, je suis Antonin Appaix le fils de Brigitte Garcia.
    Si certains souhaitent entrer en contact avec moi, je cherche également un moyen de montrer à nouveau le travail de ma mère.
    antonin.appaix@gmail.com
    Salutations!

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    1. Nous allons entrer en contact. Je vous remercie de l'attention que vous avez apporté à cet article qui est déjà ancien. A bientôt.

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