vendredi 8 décembre 2017

A Lyon nous irons... à la 14 ème biennale d'art contemporain

Mondes flottants, titre générique qui avait tout pour me séduire.
Cette biennale se veut aussi être "une invitation à contempler l'autre côté de la modernité". Celle là même qui se veut être le fil rouge des deux  biennales précédentes  et qui structure notre imaginaire contemporain.
Hans Haache Wide White Flow 2017


Les oeuvres qui se déploient à la Sucrière et avec moins d'ampleur au Mac Lyon, ont souvent des dimensions "exceptionnelles". 
La biennale permet aussi l'émergence d'une création internationale: "une mondialisation galopante générant une constante mobilité et l'accélération de flux" Emma Lavigne (commissaire invitée).
"La biennale explore l'héritage et la portée de "moderne" dans la création actuelle, selon la définition qu'en fit le poète Baudelaire, qui envisage le moderne comme "le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l'art dans l'autre moitié est est l'éternel et l'immobilité".
Forever Immigrant 2012/2017 (empreinte d'un tampon employé dans l'administration répétée des milliers de fois

Au delà des idées qui prévalent à cette manifestation, les lieux offrent aux artistes sélectionnées, des possibilités d'expression formelle qui vont au delà des normes habituellement rencontrées dans d'autres musées ou galeries (sinon les "White Cub" Newyorkais ou Parisiens). C'est en ce sens que j'ai plaisir à partager quelques images avec mes lecteurs.
Un coup de coeur tout particulier pour Jorinde Voigt



The blue shift, WV 2017-136 to 17                 2017



  Jusqu'au 7 janvier 2017


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