mercredi 11 septembre 2013

Bernar VENET sur la pelouse....

Bernar VENET sur la pelouse des jardins du Pharo à Marseille: un véritable bonheur! Bien sûr, il faut aimer!
Désordre : 12 structures monumentales
 
Peut-être une invitation "médiatique" (après celle de Versailles)qui  empêche bien d'autres talents de se produire dans le cadre  de Marseille capitale Européenne de la Culture?
Pour ma part , je regrette que ces arcs ne soit pas là à demeure. Trop cher sans doute???

D'autres villes, comme Nantes (Le Voyage à Nantes) ou Lille (Lille 3000), savent pérenniser la présence des œuvres d'art présentées dans le cadre d'événements éphémères  comparables. Pourquoi pas MP13?
 
Restent les photos...et la possibilité d'une visite jusqu'à la fin de septembre.Ne serait aussi pour la vue sur le port de Marseille, le Vieux et l'autre avec le MUCEM, la tour CMA-CGM de Zaha Hadid,...et le reste.

La tour CMA-CGM (de Zaha Hadid)dans le lointain



Colossal désordre

dimanche 8 septembre 2013

LES MOISSONS DE L'ETE Simon HANTAÏ Edward BARAN

En relisant la liste des messages égrenés au fil du temps, l'an dernier j'avais intitulé un article "Cartes postales". Il s'agissait, et il s'agit!,de partager mes coups de cœur pour des artistes des expositions rencontrés ici ou là sur la route des vacances.
Le passage par Paris était attendu avec impatience , tant je souhaitais voir la rétrospective que le Centre Pompidou consacrait à Simon HANTAÏ .
Mariale m.c. 3    1962

Son œuvre, parcourue maintes fois à travers le catalogue que lui consacrait déjà en 1976 ce même Centre Pompidou, jalousement conservé dans ma bibliothèque, ne cessait de m'appeler , de me happer, de  hanter (sans jeu de mot) mon inconscient. Pratiquant à cette époque là, ce qu'il est convenu d'appeler l'art textile- et  de le réduire à tord, à l'art de la Tapisserie qu'elle soit d'Aubusson ou des Gobelins, les toiles nouées, dénouées : les Mariales, les Catamurons, les Meuns de 1960 à 1970 jusqu'aux Tabula des années 80 étaient l' exemple d'une recherche systématique, sérielle, avec des matériaux pauvres,qui convergeaient vers un ensemble que l'on qualifie volontiers aujourd'hui de" démesuré".
 François Mathey écrit à ce) propos :"Et c'est bien dans cette démesure de la révélation d'une œuvre à l'usage de tous, banale au point de laisser supposer qu'elle pourrait être faite par tout le monde, qu'elle atteint au sacré".
Blancs 1974

Je m’intéressais en fait d'avantage à la méthode au support alors que les préoccupations de S. Hantaï étaient celles d'un peintre - et quel peintre! - s'interrogeant sur la place du blanc (les Laissées, les Tabulas, Blanc). Redécouverte donc cet immense artiste à découvrir encore à travers ses propos et sa filmographie.

Tabula 12973

Puis il y eu sur le retour un arrêt au Musée des Beaux-arts d'Angers et l’œuvre tout aussi sérielle et foisonnante à la fois d' Edward Baran. Simon Hantaî (hongrois d'origine ) partage avec E. Baran (polonais d'origine) ce destin d'artistes "émigrés" qui trouvent  en France une terre d'accueil qu'ils ne quitterons plus. J'avais rencontré cet artiste à Aix-en-Provence, précisément au Musée des Tapisseries en 1981, où une exposition intitulée "Fil, Papier, Espace" lui était consacrée.Deux œuvres de cette exposition angevine ont d'ailleurs étaient prêtées par notre musée aixois.
Alphabet 2003



Sa  passion pour les cerfs-volant japonnais Edo lui inspire la technique du papier armé. Dés lors, dans  un accrochage minimaliste à même le mur, se déploient d'immenses structures de papier en parties évidées , toutes en transparences reliées entre elles par l'équivalent de la chaine et de la trame (d'un tissus ou d'une tapisserie). Des peintures plus récentes (qui m'ont moins intéressées)en passant par des "estampages" dans les années 90/2000 (La série"Toscane", sublime) génère (peut-être) le titre de cette carrière de 50 années de création foisonnante, riche et diversifiée: le chemin à l'envers ,
Salut Vincent...V    1983
 


jeudi 25 juillet 2013

85 navires PARADE(nt) dans le hall du CCIMP.

 
Soyons plus précis: PARADE est le titre d'une belle installation/exposition  dans le grand hall de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Marseille Provence en bas de la Canebière à une petite encablure du Vieux-Port. Il s'agirait - presque - d'un défilé naval déployé pour le 14 juillet, sans l'aspect rébarbatif de ce qui pourrait à travers ce cliché (nous sommes en plein mois de juillet!) le rattacher à une quelconque image militaire mais au contraire à la fête que ce jour symbolise.
La flottille sur la mer du  grand hall du CCIMP


A l'initiative de Patrick Boulanger -conservateur du patrimoine de la CCIMP- aidé dans la mise en scène par Stéphan Muntaner- et accompagné à l'étage, car il faut y monter! par les œuvres du photographe Xavier Lucchesi, 85 navires de "tout poil " accueillent le visiteur dans une féérie surprenante, merveilleuse, "renversante" à laquelle vous devriez être sensible car elle réveille(ra) en chacun le monde de l'enfance. Cette installation rappelle ces envies de confectionner ses propres modèles réduits, ces maquettes de bateaux (mais aussi d'avions, ne les écartons pas!) qui nous permettaient déjà de voyager à une échelle... imaginaire. Depuis le péristyle on peut voir tous les détails  grâce à des jumelles astucieusement disposées là pour se rapprocher de la bombarde  Volonté de Dieu , du ferry boat Mouche 4 , du vaisseau de 74 canons Marseillois , de la goélette America, du remorqueur "O Suprême", du porte container "Vivaldi, du remorqueur "Mistral", du porte-container Magellan et d'une flottille importante de paquebots aux noms plus évocateurs  les uns que les autres telle une  invitation aux voyages (comme  le fait Albert Londres dans son livre Marseille, Porte du Sud , 1927) : Champollion, Viktoria Luise, Bretagne, Kairouan.

Cet ensemble flotte, navigue, invite au départ sur un sol de miroirs . Il reflète (astucieusement) le ciel de la verrière du CCIMP. Ainsi la mer,  "l'altra faccia del cielo" est matérialisée. A moins qu'elle ne soit dématérialisée pour mieux nous inviter au rêve.
Vue plongeante:  Chausser vos jumelles depuis la passerelle.
Le rêve se poursuit par des vues plongeantes sur cette étrange Armada  (à moins que ce ne soit l'évocation inconsciente de toiles du Canaletto sur le Grand Canal à Venise???)  et par le remarquable travail de  photographies / radiographies de Xavier Lucchesi
Coupe / scan d'une caravelle... à vérifier.


Le paquebot "Chella" passé aux rayons X

: dans le salon d'honneur plongé dans l'obscurité, trois gros bateaux ont été passés au scanner de l’Hôpital de La Timone, soit 115 morceaux de films assemblés de 35 x 43 cm  se déployant sur plus de 8m de long, suspendus à hauteur d'homme.

Étrange  voyage au cœur des navires donnant des œuvres proche de dessins fantastiques qui nous ramènent là aussi à notre enfance et aux mondes imaginaires qui la peuplent.

En sortant (ou en entrant) dans le CCIMP, on ne manquera pas de s'étonner avec le "détournement de Canebière" par l'artiste Pierre Delavie : impressionnant dispositif "de mur image" qui désoriente littéralement  le marseillais de base et le touriste de passage.
Où est passée la Canebière? La vraie

mercredi 29 mai 2013

MAILA GRACIA avance masquée

L'idée d'écrire quelques mots sur le travail "atypique" de Maïla Garcia dormait depuis le début de l'année dans mes carnets. En effet, le hasard (et la nécessite! cachée, sans doute) avait conduit mes pas vers la galerie VIP 66 rue Grignan à Marseille fin d'année 2012. à la découverte d'une œuvre étrange, empreinte d'un chamanisme archaïque ou mieux "primitif" propre - peut-être? - à ses  origines latino-américaine et son enfance passée sur l'ile de la Réunion. En tout cas la beauté des objets présentés était au rendez vous pour dissiper le regard, le détourner d'une certaine banalité.
En fait, les images de l'exposition organisée à l'initiative Jean Cristofol enseignant à  l’École des Beaux-arts d'Aix en Provence, "Nouveaux Regards" en octobre 2010 à l'atelier Cézanne me revenaient elles aussi en mémoire en dehors de toute idée de répétition.
Puis tout récemment, l'association ELSTIR avait sélectionné ses travaux pour sa 29 ème édition Rendez vous des jeunes plasticiens dans  le bel espace Raphaël à Saint-Raphaël (mais c'est bien sûr!)
L'espace Raphaël à St Raphaël
Elle n'a pas reçue de prix , mais l'avenir est devant elle.L'exposition est visible jusqu'au 9 juin.
Une autre lieu accueillait son travail de sculpture à la Galerie Saint Laurent au cœur des Puces des Arnavaux à Marseille parmi les antiquaires, meubles anciens et art contemporain faisant bon ménage en matière de "chine".
Pacific Don Jacques
Après cette mise en place dans le temps,  dans les espaces d'expositions et à travers les associations qui font un travail de promotion de la jeune création, , je glisserai là quelques photos de son travail sur les "masques".
Si l'on se réfère à d'autres articles publiés plus bas, je laisse à penser que moi aussi je suis enclin à vouloir disparaitre, pour avancé masqué, où laisser place à mon double.
Car Maïla aurait fait merveille dans cette exposition sur "les figures du doubles" dont je parle ci dessous : une exposition peut en cacher une autre. 
Un texte de Maïla qui remplace toute analyse de ma part :
  


Le tout est dans la partie qui est dans le tout.

« Quand je parle de complexité, je me réfère au sens latin élémentaire du mot "complexus", "ce qui est tissé ensemble". Les constituants sont différents, mais il faut voir comme dans une tapisserie la figure d’ensemble. Le vrai problème, c’est que nous avons trop bien appris à séparer. Il vaut mieux apprendre à relier. Relier, c’est-à-dire pas seulement établir bout à bout une connexion, mais établir une connexion qui se fasse en boucle. […]  À l’origine de la vie, il s’est créé une sorte de boucle, une sorte de machinerie naturelle qui revient sur elle-même et qui produit des éléments toujours plus divers qui vont créer un être complexe qui sera vivant. Le monde lui-même s’est auto produit de façon très mystérieuse. »[…]

« le tout est plus que la somme des parties », « il existe des qualités émergentes, c'est-à-dire qui naissent de l'organisation d'un tout, et qui peuvent rétroagir sur les parties »,« le tout est également moins que la somme des parties car les parties peuvent avoir des qualités qui sont inhibées par l'organisation de l'ensemble ».

Edgar Morin, La stratégie de reliance pour l’intelligence de la complexité, in Revue Internationale de Systémique

Le monde, comme le corps, peut être vu comme un tout et/ou comme un assemblage de parties.

Chaque membre de ce corps constitue à lui seul un corps autonome, qui obéit à ses propres règles rythmiques, qui utilise son propre vocabulaire, qui organise ses architectures singulières.

Pourtant, un fil semble se tendre dans l’apparent désordre.

On peut penser à la partition qui regroupe les voix de musiciens très distincts et qui jouent dans une même composition.

C'est dans cette dynamique que j'évolue en proposant un espace qui regroupe des éléments apparemment distincts dans leur sujet, leur nature plastique, leur dynamique.

C'est une sorte de musique que je cherche, un air familier dans la rencontre des méduses et de la porcelaine, dans l'érection marine qui rend un hommage païen à la Vierge Noire des Gitans, dans l'attitude du faucon qui scrute son reflet…



Encore, le masque, comme le dit Jean Laude, spécialiste de l'Afrique, ne peut être séparé de ce tout qu'est le contexte social et rituel dans lequel il s'inscrit.

Et le corps devient le "cheval" du masque qui ne peut s'animer que grâce à lui.

Le système qui émerge ainsi, corps/masque, devient une sculpture en mouvement, un assemblage d'énergies qui, le temps de la rencontre, forme un hybride.

C'est précisément le caractère complexe, étroit et ambigu de la relation qu'entretien le corps  avec le masque qui me pousse dans cette direction.

Cette relation me semble avoir des familiarités avec l'expérience sculpturale du monde des formes. Le masque seul est certes une sculpture, mais une sculpture inerte, et même "trahie", selon les termes de Jean Laude.

Cousine Madeleine,Vierge Noire, Dame blanche
Photo de Maïla Garcia portant un heaume fait de (faux) billets de banque:L'argent roi?



Les corps et leur matière, la matière et les corps.

Il y a ici une aventure infinie à éprouver, de lignes, de masses, de textures, de couleurs et de vocabulaire.

Et le mythe peut alors devenir une sculpture comme les autres, comme les symboles qui marchent derrière lui.

L'argent et sa puissance sont aussi des matériaux à sculpter, ils ont un véritable potentiel de sculpture sous leur triste apparence de fétiche contemporain.

Dans la dynamique d’« attraction/répulsion », il me semble voir le reflet de l’Humain.



Ainsi, lorsque le concept, le signe, le symbole, le mythe s'associent au vocabulaire plastique, à la forme, au poids, à la couleur, au rythme, à la courbe, à l'absence et la résistante présence, il se déploie une existence infinie à interpréter.




Faucon

Que dire de plus!
Il me reste à vous souhaiter de croiser son travail et d'en savoir plus, la connaissance d'autrui, dans son cas, est source de richesse.

lundi 27 mai 2013

Une exposition peut en cacher une autre

19 artistes de l'association "Perspectives" viennent, après une sélection rigoureuse,  d'exposer à nouveau leur travaux sur "Les figures du Double" dans l'espace/galerie d'art contemporain 200 RD10, accueillis par Cati et Raymond Galle  à Vauvenargues qui en sont les (heureux) propriétaires.
Si j’emploie le terme habituellement utilisé par la SNCF pour signaler les dangers que peuvent encourir les gens distraits à l'approche des voies ferrées un train pouvant en cacher un autre c'est parce que dans ce cas précis et à l'inverse, il n'y a aucun "danger" à voir  (ou revoir? ) cette exposition dans ce lieu . Et si les trains se ressemblent; si, ici ce sont les mêmes œuvres et non leur double-copie conforme, l'espace d'accrochage, d'un blanc immaculé, vaste et lumineux,  opère comme par magie et transforme la vision globale des travaux.
En ce sens  cette exposition, que nous appréhendions, nous membres du bureau de l'Association et autres artistes,  comme la réplique, la redite, de celle qui avait eu lieu à Bouc-Bel-Air  du 16 au 25 février, n'est absolument pas un clone de la précédente.Les nombreux visiteurs en ce samedi dernier, soir du vernissage peuvent amicalement en attester.
 
Il y a une respiration nouvelle entre les œuvres qui en modifie la perception première pour chacune d’entre elles. Cet accrochage sur les trois niveaux que compte la galerie, incarne étrangement le  paradoxe suivant : le double (de soi ou d'une exposition!) est un autre.
File d'attente pour la lecture des "carnets de dessins de Ninon Anger et Claudette Clarac
 Une judicieuse "interaction" proposée (et nouvelle) dans cet accrochage par ces deux artistes.
Visiteurs attentifs, jeunes et moins jeunes face aux deux œuvres de Pierre Vallauri
Certains ont "discrètement" ajouter une œuvre à cette ensemble. 
 
"Du simple au triple , en passant par le double" ... une œuvre en plus!
A la lecture de l'excellent catalogue publié à cette occasion et vendu  au prix très abordable de 5 €, les plus perspicaces trouveront les intrus.... mais je ne suis pas le seul!

J'ajoute à ces éloges que Gilles Schneider -voix- et Astrid Giorgetta de la compagnie de danse Pica Pica (tient un redoublement !) - ont su admirablement et chaleureusement ponctuer cette soirée.On retrouvera avec plaisir toutes les photos de ces bons moments sur le blog de l'Association :

A voir donc et  sans retenue, dans la Perspectives d'un agréable moment de respiration à la campagne, une bouffée d'art contemporain "modéré" en sus, ,jusqu'au 9 juin du mercredi au dimanche (un dimanche à la campagne...) de 16h à 19h. Les artistes vous accueilleront avec grand plaisir.


jeudi 25 avril 2013

ANNE-LAURE FINK IS SMART

A l'approche du "traditionnel" SM'ART aixois qui se déroulera cette année du 2 au 6 mai 2013 au Parc Jourdan, je suis heureux de trouver le temps d'écrire un article sur l'artiste et le travail d'Anne-Laure Fink qui sera l'invitée de l'Association GUDGI (Groupement Uni des Galeries Indépendantes -Aixoises) dans le cadre du PAPer'Art project et cela sur décision de son comité de pilotage de présenter cette artiste aixoise d'importance travaillant en "symbiose" avec le papier dans une sorte de connivence quotidienne plus de douze heures par jour.
Les significations /traductions relatives au mot smart dans le petit Larousse anglais-français sont nombreuses, (j'ajoute savoureuses!) : piquant, vigoureux, euse; intelligent, ente; vive, spirituel; élégant, ante; etc...
Anne-Laure face à une encre de chine
Tout cela s'applique à Anne-Laure et surtout à son travail à l'exception du  "piquant " car Anne-laure est tout sauf cela, si ce n'est, en cherchant bien, un humour voilé.
En compagnie de Nadine Fourré,  elles avaient investi la Galerie Alain Paire du 18 février au 9 mars 2013.
Le lien suivant nous permet de se remémorer ce bel accrochage des travaux récents d'Anne-Laure (sans oublier les "équilibres" de Nadine) où les encres de couleur prenaient une large place, parfois une trop large place aux dires de certains.
Nous avons voulu avec  Corinne Théret (présidente du GUDGI), revenir à des dessins ou détrempes, antérieurs en alternant  grands et moyens formats, travaux anciens et plus récents.
A cette occasion, je joins ici le très beau texte qu'Annick Pégouret vient d'écrire sur l'artiste et son travail. Saisir l'incertitude, quoi de plus noble tâche dans ce monde où trop d'artistes cèdent à la facilité, en nous offrant les apparences trompeuses de la réalité dés lors mensongère.
 En conséquence , une exposition à ne pas manquer, assortie d'un vernissage le 2 mai à 18h sur l'ensemble du SM'ART.
A lire aussi depuis la parution de ce blog, la gazette de la Galerie Alain Paire 
qui agrément le texte ci dessous de deux belles reproductions des œuvres d'Anne-laure, lien non négligeable car la qualité des documents est nettement supérieure à la mienne.

Chez Anne-Laure : Trois encres de chine
Encre de chine grand format 50x65 cm














mercredi 13 mars 2013

Max SAUZE chez Vincent BERCKER


Une bonne programmation décidément chez l'ami Vincent. Après qu'il nous ait eu donné à voir une partie de sa collection dont j'ai laissé trace sur ce blog, il renouvelle en invitant , dans le cadre de PAPer'Art Project Max Sauze.

de gauche à droite Vincent Bercker, Max Sauze et Claudette Clarac-Bonnet.
Il avait été l'invité de GUDGI,  l'an dernier, avec une forte "présence annonciatrice" de l'année "PAPer'art " dans le cadre du Sm'art. C'est donc un bonheur de revoir quelques pièces du début des années 90 telle la bibliothèque aux rouleaux,
La bibliothèque aux rouleaux (photos V. B)

 la bibliothèque aux boulettes, la lettre de Betsabée à... , la vente de Pianos ou le carré de fleurs.
Le carré de fleurs 1992
Je  qualifie ces œuvres "d'historiques" intemporelles et je m'aperçois que, sauf erreur de ma part elles ne figurent pas (ou plus), sur le site de Max..Raison de plus pour courir à la Galerie Vincent Bercker (du mercredi au samedi de 15h à 18h) pour voir ce monde poétique à souhait,(la liste des titres est un inventaire à la Prévert) mélangeant avec délicatesse humour et dérision comme à son habitude, fait à partir de rien . Ce "rien" est un "bien" précieux, servi par un imaginaire  en constante ébullition et à coup sûr   hors du commun.
Dans l'autre partie de la galerie ne manquait pas de voir les luminaires de Max fait à partir de lamelles  d'aluminium "agrafées" sur une structure métallique (voir le site plus haut). 

 Jupiter 2.jpg    Orion pied 3LR.JPG Auriga 5b.jpg
Créés dans les années 70 puis repris en 2000, ils reviennent en force et s’intègrent totalement  sur le marché du design vintage ou pas!. Preuve de plus que nous avons là un artiste hors norme, qui nous sort allégrement de la morosité (artistique) ambiante. Merci à toi , l'ami.
Le samedi 30 mars, il sera à nouveau là, entre 10h et 13h pour bavarder autour de son oeuvre et d'un verre de vin blanc. Qu'on se le dise!